
La Haute Cour militaire a ouvert, le mercredi 17 décembre, le procès du général de brigade Jean-Marie Kasikila Mwendapeke et de trois autres officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). L’audience s’est tenue au nouveau Palais de justice, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Le général Kasikila et ses coaccusés sont poursuivis par l’Auditeur général pour des faits de lâcheté et de démobilisation des militaires.
Au cours de cette première audience, la Cour a procédé à l’identification du général Jean-Marie Kasikila, qui a comparu en personne, assisté de ses avocats.
En revanche, les trois autres prévenus — le lieutenant-colonel Jules Ligbongo Ngboko, le lieutenant-colonel Albert Wasolela Muloba et le major Douglas Dunia Lupungu — ne se sont pas présentés devant les juges. Tous restent néanmoins poursuivis dans ce dossier, selon une note de la cellule de communication de la Cour militaire.
L’ouverture de ce procès suscite de nombreuses réactions, notamment dans l’est du pays. Un internaute originaire de cette région exprime son inquiétude face à cette procédure judiciaire, estimant qu’elle intervient dans un contexte sécuritaire particulièrement fragile, marqué par la guerre du M23 et les menaces pesant sur les territoires de Fizi et de la province du Maniema. Il redoute que ce procès n’alimente davantage les tensions dans ces zones déjà sous pression.
Jacques kikuni
