Beni : Des journalistes édifiés sur leur sécurité et droits à l’information

Les journalistes de la ville et territoire de Beni  sont depuis ce dimanche 12 juillet 2020 en formation sur leur sécurité. Cette session réunit plus d’une quinzaine  des professionnels des médias issus des radios membres du réseau des radios et télévisions communautaire du Nord-Kivu notamment  Oicha, Kasindi ,Mangina, Mutwanga et ceux de Beni ville.

C’est dans la salle de réunion de l’hôtel Mweghemero située au cœur de Beni que ces derniers sont formés en matière de sécurité. Ils sont en train de découvrir et de redécouvrir  comment ils doivent travailler tenant compte de leur sécurité physique et juridique, premier thème du module de cette première journée de l’atelier.  A travers cette formation, le formateur a insisté le contexte et environnement dans lequel prestent ces journalistes .Les cinq catégories de l’obligation notamment obligation de vérité, responsabilité, de l’indépendance, de la vie humaine et de solidarité ont dominé l’exposé .La matière axée sur la sécurité des journalistes et droit à l’information a accroché  les participants.

Selon  Tuver Wundi formateur principal, cette session tombe au bon moment dans une zone où les journalistes sont devant des voix de l’indépendance, intégralité de leur vie et de  l’impartialité. D’où il faut prendre  au sérieux toute menace ou intimidation, quelle qu’elle soit. Pour cela, l’on doit  prévenir les autorités compétentes et les organisations de défense des droits de l’homme sur toute éventuelle menace qui pèserait sur un journaliste.

Réagissant à l’issue  de la matière du jour, Monsieur Jean Pierre Mbuyi rédacteur en chef de la Radio  Télévision Muungano a dit être de nouveau dans une école pratique en journalisme en vue de bien réajuster le tir dans la manière d’informer le public et de se protéger. Même son de cloche pour le président sectionnaire de l’Union Nationale de la presse congolaise du Congo Beni ; Monsieur Mustapha Mulonda Kafiamali. Il  atteste comme d’autres participants qu’un reportage ne vaut pas la vie d’un journaliste. Les journalistes sont soit victimes d’une agression physique soit d’une menace de mort et soit d’une tuerie dans cette zone où la prudence oblige une application stricte de code déontologique, du respect de la règlementation légale et l’observance à la réserve. Rappelons que dans moins de 10 ans, la presse a perdu plus  de 10 journalistes assassinés dans des circonstances rocambolesques.

Jacques KIKUNI KOKONYANGE

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