Antipas Mbusa Nyamwisi insiste sur la réforme des Fardc pour rêver une armée républicaine capable à battre les ennemis de la république

C’était au cours de son audition par la commission de relations extérieures de la chambre basse du parlement que le ministre d’Etat à l’intégration régionale a évoqué la nécessité sur la réforme de système de défense de l’armée pour rêver proscrire valablement les frontières héritées de la colonisation aujourd’hui convoitées par les pays limitrophes.
Auditionné le mardi 13 juin 2023 par la commission de relations extérieures de cette chambre basse de l’Assemblée Nationale , le patron du portefeuille de l’intégration régionale, Mzee Antipas Mbusa Nyamwisi n’est pas allé au dos de la cuillère pour solliciter une fois de plus, les élus qui sont autorités budgétaires à contrôler, inspecter et suivre l’affectation de fonds alloués aux troupes au front car dit-il qu’il est impossible et d’ailleurs impassable que certains officiers des Fardc filtrent et donnent de chiffre erronés de leur effectif en détournant de somme sonnante dans ce secteur de la défense nationale . Le Mzee comme on l’appelle affectueusement dans sa base de l’est du pays, a dit que l’actuel Chef de l’Etat se bat sur tous les fronts notamment diplomatiques et politiques pour exhiber la nudité du Rwanda dans cette guerre injuste qui secoue et fait des morts au Nord-kivu et en Ituri. Pour ce chevronner de la politique congolaise qui maitrise bien les entrées politiques de l’Afrique et du monde, seul d’abord les forces armées de la République Démocratique du Congo sont capable à nous faire vivre les lettres de noblesses des soldats congolais ou zaïrois de l’époque qui avaient stoppé net à son temps, les soldats libyens au Tchad ainsi qu’en RCA. ‘’Les soldats zairois allaient se promener et remettre de l’ordre dans plusieurs pays en Afrique , a dit d’une manière ironique que cela est encore possible si on remettait ordre et discipline car seule la discipline est la mère de toutes les armées’’ a éternisé ce ministre du gouvernement Sama Lukonde II.
Pour la deuxième journée de son audition intervenue le mercredi 14 juin dernier, Mzee Mbusa Nyamwisi a évoqué 27 questions dont la valeur intrinsèque a porté sur les enjeux sécuritaires du pays de Lumumba au regard de diverses organisations régionales et sous régionales dont Kinshasa est membre. ‘’L’armée qui est la derniere forteresse de la politique doit être à mesure d’être plus efficace et forte pour faire respecter les congolais devant ses voisions bien que tous sont membres des organisations régionales dont EAC,CEEAC,CIRGL,SADC et autres mais chacun d’eux joue sa carte ’’ a-t-il insisté devant les représentants du peuple de cette commission stratégique de l’Assemblée Nationale. Il a appelé les congolais d’accompagner les efforts du président de la République Felix Antoine Tshisekedi pour que la RDC reprenne sa place parmi les nations respectueuses et capables de se défendre comme les autres qui montent en puissance. Il a évoqué d’ailleurs que le Chef de l’Etat a planté le décor en appelant les jeunes de se faire enrôler dans l’armée pour que le soldat remette les voisins dans sa place. Il a rajouté que la volonté du chef de l’Etat de défendre l’est du pays en proie aux ambitions belliqueuses des envahisseurs est dynamique car il croit à la stabilisation et paix à l’est du pays. ‘’J’ai vu et suivi moi-même son excellence Monsieur le président de la Rdc Antoine Felix Tshisekedi de parler à haute voix le mal profond du Rwanda qui nous déstabilise. Il y a aussi le vice-président de l’AN André Mbata qui a aussi emboité le pas du chef’’, a-t-il conclu dans une explication devant les représentants du peuple.
Pour rappel, depuis qu’il a pris la commande du portefeuille de l’Intégration régionale, le ministre d’Etat Mbusa Nyamwisi fait bouger les lignes de la coopération et une lueur d’espoir pointe à l’horizon. Avec le passage du procureur de la cour pénale internationale et le rapport accablant de l’Ong Human Right watch qui indexe le M23 : selon ce document les rebelles de la milice soutenue par le Rwanda ont commis depuis fin 2022 des meurtres, des viols et d’autres crimes de guerre dans l’est de la République Démocratique du Congo. A ce stade la peur commence changer des camps.
Jacques Kikuni Kokonyange